Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

dimanche 2 septembre 2007

Dernières mises au point

La Première de "Dreyfus, l'Affaire..." aura lieu le 5 septembre à 19h. Derrière les volets fraîchements repeints du Guichet-Montparnasse qui savoure encore ses derniers jours de vacances, une dizaine de personnes s'active à mettre au point les derniers détails. Sous l'oeil attentif du metteur en scène Stéphane Russel, Antonio de Carvalho dirige les jeux de lumière de sa voix de bariton. Pas de petite salle et encore moins de petit spectacle pour cet habitué de Bobino. Les comédiens jouent et rejouent chaque passage jusqu'à la parfaite synchronisation avec la régie. Thomas Dewynter, comédien et concepteur de l'affiche du spectacle fige ce moment unique de son regard argentique.




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