Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.
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samedi 6 septembre 2008

Emouvante soirée lyonnaise le 5 septembre 6008

Comme prévu de longue date, notre petite équipe s'est donc transportée hier à Lyon et a donné une représentation tout-à-fait exceptionnelle sur la scène de l'amphi "Lumière" (1.000 places) du centre des congrès de Lyon.

Le public était majoritairement composé de congressistes puisqu'il s'agissait de la soirée de clôture du Convent, assemblée générale annuelle de l'un de nos plus fidèles partenaires, le "Grand Orient de France".

Mais nous avions aussi dans cette salle magnifique de nombreux spectateurs lyonnais, qui avaient souvent entendu parler de la pièce mais n'avaient pas encore eu l'occasion de la voir près de chez eux.

Une bien belle soirée -à en juger par les applaudissements- dans un espace pourtant a priori bien trop vaste pour 2 comédiens, dans lequel Antonio de Carvalho a su "rendre" l'alternance entre froideur et chaleur dans la relation d'Alfred et Lucie... ... et également l'étrangeté et l'inquiétude nées d'une plongée brutale dans cet univers carcéral kafkaïen qui pousse sans cesse Dreyfus vers la folie.

Lorsqu'on pense à la création il y a un an (jour pour jour) sur la scène de ce petit théâtre de Montparnasse... Lorsque l'on songe aussi aux nombreuses et belles aventures -et aussi aux quelques mésaventures- vécues au long de ces douze mois d'exploitation cet événement a, je le crois sincèrement, de quoi nous rendre optimistes quant à l'avenir de cette pièce.

dimanche 3 août 2008

Rentrée 2008... la pièce de retour à Paris


Ce festival d'Avignon difficile nous aura permis, de manière tout à fait inattendue, de rencontrer Renato Ribeiro, comédien, MES, producteur et directeur de lieu. Il a été ému et intéressé par notre petite pièce, parfaitement dans la lignée de ses deux précédentes productions "citoyennes":
Lettres de délation et Résister, c'est exister.

Il nous propose donc de la programmer à Paris dès le 22 septembre à l'Espace La Comedia

Ainsi, après notre date à Lyon le 5 septembre et au moins jusqu'à la fin de l'année 2008, notre capitaine se retrouvera donc tous les lundis à 19h sur la deuxième scène de l'Espace La Comédia ("salle des pavés", 100 places), au coeur de ce Paris populaire que nous aimons, à deux pas du célèbre cimetière du Père Lachaise. Location: 01 43 67 20 47.



Notre fidèle partenaire la sera en première ligne, en nous aidant pour l'impression de nos affiches et flyers.

Un nouveau partenaire enfin, la LICRA, institution oh! combien respectable qui nous avait fait l'honneur, vous vous en souvenez peut-être, de nous commander une représentation spéciale cet hiver à l'occasion de sa semaine annuelle "de l'éducation contre le racisme" (voir article sur ce blog).

samedi 26 janvier 2008

GRAND ORIENT DE FRANCE


Grand événement hier soir pour notre petite compagnie...
Sous la présidence du Grand Maître du GODF et en présence de nombre de conseillers de l'Ordre, nous eumes ce 25 janvier 2008 le grand plaisir de jouer la pièce dans le temple 1 de la rue Cadet à Paris
(dit temple "Arthur Groussier"), archi-comble pour l'occasion. Environ 300 spectateurs étaient ainsi présents, Frères maçons et profanes réunis pour suivre l'histoire tragique et émouvante de notre héros.

Stéphane Russel avait adapté sa mise en scène à ce lieu à la configuration si particulière. En effet, en plus d'une estrade relativement restreinte, une travée centrale de 30 m de long permet aux acteurs de se mouvoir entre les spectateurs assis de part et d'autre face à l'allée... Et nous ne nous sommes évidemment pas privés d'utiliser cette scène tout-à-fait atypique.

Antonio de Carvalho, notre magicien des lumières, avait demandé 8 mats de 4 m de hauteur pour y accrocher des projecteurs "gélatinés" puissants (pars) ainsi que d'autres plus précis (découpes). Le résultat fut spectaculaire, dans ce cadre chargé de symboles, de la grande Marianne en fond de "scène" jusqu'à l'équerre, le compas, la pierre, la borne et, bien sûr, le bureau du vénérable du haut duquel je lançais le spectacle, juché tel un politicien à la Tribune... ou plutôt comme Zola se faisant Accusateur.
Autant de signes maçonniques qui cadraient si bien avec le texte de Pierrette Dupoyet.


Une très, très belle soirée donc et un Public conquis. Suite peut-être à Lyon en septembre prochain à l'occasion de l'assemblée générale de l'Ordre. Dans un Palais des congrès et devant... 1.000 spectateurs, cette fois. Encore un défi à relever mais ne sont-ce pas précisément les défis (artistiques, bien sûr!) qui motivent et font vibrer metteurs en scène et acteurs?
(crédit photos: Thomas Dewynter)

dimanche 13 janvier 2008

AVIGNON 2008, c'est parti...

Après les premières dates de tournée, la confirmation de notre voyage en Israël et les quelques perspectives que nous entrevoyons pour la pièce, nous avons décidé de clore provisoirement "l'aventure" au Festival d'Avignon off édition 2008.

Lieu incontournable pour les compagnies professionnelles qui, comme la lune opaline, estiment avoir accompli un travail théâtral de qualité méritant d'être repéré par les professionnels de la profession (tous les journalistes, programmateurs et directeurs de grands théâtres parisiens sont en effet systématiquement présents), "Avignon" est aussi devenu au fil des années, une sorte de jungle, où les budgets atteignent des sommets pour les petites compagnies (plus de 20.000€ dans notre cas!) et où 1.000 pièces de théâtre se sont livrées une concurrence sans merci l'an passé.

Une préparation de haut niveau s'impose donc évidemment, principalement autour de la communication professionnelle du spectacle, puisqu'en l'occurrence la pièce a déjà été jouée à Paris. Il nous reste quelques petits mois pour manoeuvrer au mieux, notre Dreyfus étant programmé au confortable et central théâtre "Le Cabestan" (90 places) à 10h40 du matin du 10 juillet au 2 août 2008 (TLJ sans relâche).

Cliquer pour agrandir



Notre QG à Avignon? "L'Orangerie", joli rez-de-jardin d'un hôtel Napoléon III. Situé intra muros à deux pas du célèbre palais des Papes , agrémenté d'un grand jardin ombragé et... d'une spectaculaire orangerie d'époque entièrement rénovée, ce lieu de vie nous permettra surtout, nous l'espérons, de créer des événements afin d'assurer la promotion de la pièce (conférence de presse et, pourquoi pas, reprise des débats sur l'Affaire qui avait connus un joli succès le dimanche en matinée au Guichet Montparnasse ).

Préparation passionnante mais complexe donc, à suivre comme toujours sur ce blog au cours des prochains mois.

Le Cabestan
11 rue Collège de la Croix
84000 AVIGNON
LOCATION: 04 90 86 11 74

dimanche 2 septembre 2007

Dernières mises au point

La Première de "Dreyfus, l'Affaire..." aura lieu le 5 septembre à 19h. Derrière les volets fraîchements repeints du Guichet-Montparnasse qui savoure encore ses derniers jours de vacances, une dizaine de personnes s'active à mettre au point les derniers détails. Sous l'oeil attentif du metteur en scène Stéphane Russel, Antonio de Carvalho dirige les jeux de lumière de sa voix de bariton. Pas de petite salle et encore moins de petit spectacle pour cet habitué de Bobino. Les comédiens jouent et rejouent chaque passage jusqu'à la parfaite synchronisation avec la régie. Thomas Dewynter, comédien et concepteur de l'affiche du spectacle fige ce moment unique de son regard argentique.