Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

lundi 3 septembre 2007

De la toile à la scène

A l'heure où la communication se résume à quelques mouvements de souris, la presse traditionnelle patauge dans la multitude des oeuvres. Alors qu'un service de presse théâtre d'un grand quotidien se résume à peine à deux temps pleins et à quelques pigistes, la meilleure volonté ne pourrait suffire à informer le public des 300 levers du rideau qui animent quotidiennement les soirées parisiennes. Après les grands théâtres et les comédiens de renom, quelle place reste-t-il aux créations, aux jeunes artistes, aux projets atypiques et audacieux ? Au travers du blogue, l'oeuvre se dévoile à nouveau aux yeux de tous, raconte son histoire et tente sa chance. Le public, enfin averti, seul, unique et légitime critique, participe au processus dès sa création. Il reste juge et maître du succès de l'oeuvre. Ainsi, entre toile et scène, l'art voit ressuscité son rêve exhibitionniste d'exister .

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