Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

dimanche 7 octobre 2007

DEBAT DU 7 OCTOBRE: Enfin!





Je l'attendais depuis des mois, ce débat...

Le grand historien Vincent Duclert, premier véritable biographe d'Alfred Dreyfus ("L'Honneur d'un Patriote", 2006) et l'Ecole Normale Supérieure (l'une des institutions-phares de "l'Affaire") représentée par Christophe Charle, historien lui aussi très au fait de la question étaient enfin avec nous ce dimanche 7 octobre. Le précédent intervenant, le professeur Michel Drouin, avait d'ailleurs rendu hommage à ce dernier lors du débat du 30 septembre.

En dépit d'un léger incident (un spectateur de ses amis s'étant senti mal, le professeur Duclert dut l'accompagner à l'hôpital pendant la représentation...), l'intervention de nos experts dura 1h40. Elle fut passionnante, même si la salle, sans doute impressionnée par la notoriété et le prestige de l'orateur principal, posa cette fois trop peu de questions. Ce fut donc plus une conférence qu'un débat, même si la complémentarité des intervenants était évidente: Christophe Charle pour le contexte historique et Vincent Duclert pour l'Homme Dreyfus.

Une des petites-filles du Capitaine était notamment présente avec ses descendants, visiblement très émue par la pièce notamment lors du passage des lettres que la petite Jeanne (sa propre mère, donc!) écrivait à son père, prisonnier à l'île du Diable.

Notre dernier débat, organisé en partenariat avec la Ligue des Droits de l'Homme, se tiendra dimanche prochain 14 octobre à 16h30 et cloturera donc ce cycle des "débats du Guichet".

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