Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

dimanche 14 octobre 2007

Débat du 14 octobre: last but no least...

Notre partenaire la Ligue des Droits de l'Homme, représentée par son ex- vice président Gilles Manceron et par l'historien au Centre d'histoire sociale Michel Dreyfus nous faisait l'honneur de conclure cette série de quatre débats au Guichet Montparnasse, en ce dimanche ensoleillé. Ce débat fut l'occasion d'élargir "l'Affaire" à toutes les problématiques d'injustice et d'intolérance que connut notre Monde au XXe siècle et de la remettre donc "en perspective". Les deux éminents historiens et votre serviteur répondirent ainsi aux questions posées par une salle archi-comble sur les origines, les tenants et les aboutissants de "l'Affaire" et sur le risque de la voir se reproduire dans d'autres lieux et en d'autres circonstances. Une belle leçon d'éthique et de sagesse, de la part d'une institution qui a toujours défendu le droit des êtres humains à la différence et à la liberté...

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