Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

mercredi 8 août 2007

Jour J moins un mois

Dernière ligne droite pour peaufiner le projet.
Les comédiens maîtrisent le texte, la mise en place est terminée, costumes et décors sont prêts. La création de l'univers sonore et des lumières est en cours. Les affiches et les flyers sont imprimés, les débats sont organisés... bref, les dés sont lancés.

Reste à répéter, encore... pour se familiariser à la scène, s'imprégner de l'atmosphère, ajuster les déplacements, entendre les bruits de l'île, les clés des lourdes serrures , la voix des gardiens, la sirène d'un lointain bateau qui transporte peut-être des nouvelles de l'autre bout du monde, de l'être aimé, des amis et des autres, pour s'évader quelques instants en pensées, pour croire que rien de tout ceci n'est réel et, simplement, pour garder l'espoir.
(photo extraite du site : www.interet-general.info)


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