Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

mardi 17 juillet 2007

Si j'étais Dreyfus


Tout le travail du comédien repose sur sa capacité à incarner le personnage avec la plus grande sincérité. Cela représente des heures de travail, de nombreuses répétitions, une lecture attentive des écrits et de tout document pouvant apporter des informations quant à l'état d'esprit du Capitaine Dreyfus durant ces pénibles années d'isolement.

Que faisait-il chaque matin? Comment se déplaçait-il dans sa minuscule cellule? A quoi occupait-il ses interminables et semblables journées? Quelles étaient ses pensées intimes, son rituel de survie? Comment son corps luttait-il contre l'angoisse, la solitude, la malnutrition ?


Ce rôle est un véritable défi pour le comédien. Sur scène il sera Alfred Dreyfus, un être humain soumis à la complexité de ses sentiments face à une situation inimaginable.

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