Toujours un peu triste une "Dernière".
Surtout bien sûr lorsqu'un projet théâtral a demandé plus d'un an de préparation, réuni autant d'acteurs et de partenaires et dépassé les espérances de ces instigateurs. Quelques déceptions de taille, il est est vrai. Et notamment, une démission- surprise et non motivée au bout d'une semaine de représentations de notre attaché de presse-chargé de diffusion... Et donc une absence logique de professionnels du théâtre sur lesquels nous comptions évidemment afin d'assurer à ce spectacle ambitieux un avenir immédiat.
Le bilan fut tout de même extrêmement positif pour une pièce jouée dans un petit lieu parisien à 19h, en pleine coupe du monde de rugby: 1.000 spectateurs (pour une salle de 50 places sur seulement 32 représentations), huit articles de presse et une interview radio, quatre débats d'une qualité exceptionnelle, près de 3.000 visiteurs de ce blog, les trois dernières semaines jouées à "guichets fermés"(!) et surtout... des commentaires de spectateurs extrêmement positifs dont témoigne notre "livre d'or".
Même s'il ne s'agit pas aujourd'hui de prolongations ni de reprise programmée, quelques perspectives de continuer à jouer la pièce nous réjouissent déjà! Enfin, grâce au DVD de la pièce en préparation, un dossier très complet pourra être envoyé aux directeurs de lieux pour leur saison 2009.
Les auteurs de ce blog vous remercient donc de nous avoir suivis tout au cours de la période de création de la pièce. Si Hélène a décidé de quitter aujourd'hui l'aventure, David Arveiller continuera de vous tenir au courant en temps réel de la période "d'exploitation" qui commence aujourd'hui. Souhaitons évidemment qu'elle connaisse de nombreux rebondissements!
Merci encore de tout coeur de l'intérêt que vous avez témoigné (et continuerez je l'espère, de témoigner) à ce projet.
David Arveiller et Hélène Lamblin
Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.
En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.
De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.
Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.
Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.
D.A, mai 2007.
De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.
Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.
Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.
D.A, mai 2007.
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vendredi 19 octobre 2007
mardi 16 octobre 2007
Revue de presse: Cassandre (n°22)
Voici un drôle de sujet et d'engagement civique, s'agissant de défendre des idées de Justice, de Liberté, d'Universalisme et d'Humanité à travers le cas d'un officier de l'armée. C'est de l'homme qu'elle veut parler et pas du militaire, dit Pierrette Dupoyet qui signe cette pièce.
(...) La pièce porte sur les souffrances de Dreyfus. Ces souffrances sont doubles. D'abord psychiques puisque la machination contre lui, devenu bouc émissaire à cause de son patronyme, est grossière, brutale, infâme et humiliante, où l'on va jusqu'à lui suggérer de se suicider. Ensuite, s'y rajoutent des souffrances physiques car dans sa geôle, sur l'Île du Diable, on ne se contente pas de le priver d'air et de lumière. On finit par le torturer.
Le mérite de la pièce est de rappeler le côté humain de ce drame et de permettre de l'approcher par la vie, par le concret et de l'intérieur, et grâce à David Arveiller qui incarne la force de caractère de Dreyfus, son énergie, son espérance, son humanité, sa modestie et sa sincérité.
C'est tout sauf inutile, car aujourd'hui on retient de l'affaire Dreyfus surtout les héros agissant de l'extérieur, notamment Zola. Pour la postérité que nous sommes, donc dans la mémoire collective, Dreyfus n'existe pas en tant qu'individu. Le héros de l'affaire se nomme Zola. Dreyfus est passé du statut d'homme au statut d'une affaire. Ensuite, la pièce rappelle que pour Dreyfus sa réhabilitation n'a été en rien la fin des supplices. Son humiliation continue quand le gouvernement déclare que «l'incident est clos» (...)
Thomas Hahn
(...) La pièce porte sur les souffrances de Dreyfus. Ces souffrances sont doubles. D'abord psychiques puisque la machination contre lui, devenu bouc émissaire à cause de son patronyme, est grossière, brutale, infâme et humiliante, où l'on va jusqu'à lui suggérer de se suicider. Ensuite, s'y rajoutent des souffrances physiques car dans sa geôle, sur l'Île du Diable, on ne se contente pas de le priver d'air et de lumière. On finit par le torturer.
Le mérite de la pièce est de rappeler le côté humain de ce drame et de permettre de l'approcher par la vie, par le concret et de l'intérieur, et grâce à David Arveiller qui incarne la force de caractère de Dreyfus, son énergie, son espérance, son humanité, sa modestie et sa sincérité.
C'est tout sauf inutile, car aujourd'hui on retient de l'affaire Dreyfus surtout les héros agissant de l'extérieur, notamment Zola. Pour la postérité que nous sommes, donc dans la mémoire collective, Dreyfus n'existe pas en tant qu'individu. Le héros de l'affaire se nomme Zola. Dreyfus est passé du statut d'homme au statut d'une affaire. Ensuite, la pièce rappelle que pour Dreyfus sa réhabilitation n'a été en rien la fin des supplices. Son humiliation continue quand le gouvernement déclare que «l'incident est clos» (...)
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lundi 10 septembre 2007
Interview de David Arveiller, producteur et acteur de la pièce
(cliquez sur le titre pour voir la vidéo!) L'interview a été réalisée le 2 septembre 2007 vers 17h, trois jours avant la Première, le jour du "montage" du spectacle, dans la loge du comédien au théâtre du Guichet Montparnasse.
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vendredi 27 avril 2007
12 juillet 1906, 100 ans déjà...
Capitaine de l'Armée française dégradé en 1894 pour avoir prétendument divulgué des secrets militaires à l'Allemagne, Alfred Dreyfus sera réhabilité par la Cour de Cassation 12 ans plus tard seulement... Après avoir effectué cinq ans de bagne en Guyane, il s'était à nouveau entendu déclaré coupable de Haute Trahison en 1899, au mépris de toute vraisemblance. Toutes les preuves attestaient en effet depuis 1896 de la culpabilité d'un certain commandant Esterházy et donc de son innocence! Gracié par le président Loubet en septembre 1899 comme peut l'être un coupable, Alfred Dreyfus sera enfin complètement innocenté, réintégré en 1906 avec le grade de Chef de bataillon (commandant) et décoré de la Légion d'Honneur.
Portrait peint par Cécile Cane.
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