Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

samedi 26 janvier 2008

GRAND ORIENT DE FRANCE


Grand événement hier soir pour notre petite compagnie...
Sous la présidence du Grand Maître du GODF et en présence de nombre de conseillers de l'Ordre, nous eumes ce 25 janvier 2008 le grand plaisir de jouer la pièce dans le temple 1 de la rue Cadet à Paris
(dit temple "Arthur Groussier"), archi-comble pour l'occasion. Environ 300 spectateurs étaient ainsi présents, Frères maçons et profanes réunis pour suivre l'histoire tragique et émouvante de notre héros.

Stéphane Russel avait adapté sa mise en scène à ce lieu à la configuration si particulière. En effet, en plus d'une estrade relativement restreinte, une travée centrale de 30 m de long permet aux acteurs de se mouvoir entre les spectateurs assis de part et d'autre face à l'allée... Et nous ne nous sommes évidemment pas privés d'utiliser cette scène tout-à-fait atypique.

Antonio de Carvalho, notre magicien des lumières, avait demandé 8 mats de 4 m de hauteur pour y accrocher des projecteurs "gélatinés" puissants (pars) ainsi que d'autres plus précis (découpes). Le résultat fut spectaculaire, dans ce cadre chargé de symboles, de la grande Marianne en fond de "scène" jusqu'à l'équerre, le compas, la pierre, la borne et, bien sûr, le bureau du vénérable du haut duquel je lançais le spectacle, juché tel un politicien à la Tribune... ou plutôt comme Zola se faisant Accusateur.
Autant de signes maçonniques qui cadraient si bien avec le texte de Pierrette Dupoyet.


Une très, très belle soirée donc et un Public conquis. Suite peut-être à Lyon en septembre prochain à l'occasion de l'assemblée générale de l'Ordre. Dans un Palais des congrès et devant... 1.000 spectateurs, cette fois. Encore un défi à relever mais ne sont-ce pas précisément les défis (artistiques, bien sûr!) qui motivent et font vibrer metteurs en scène et acteurs?
(crédit photos: Thomas Dewynter)

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