Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

jeudi 27 septembre 2007

DEBAT avec les ENSEIGNANTS d'HISTOIRE-GEOGRAPHIE de l'ACADEMIE DE PARIS au lycée Henri IV


Ma camarade de scène Perrine Dauger et moi-même étions réunis ce jour au lycée Henri IV à l'invitation du Rectorat de l'Académie de Paris (avec l'historien Michel Drouin, Yaël Perl-Ruiz et Pierrette Dupoyet) afin de présenter notre pièce aux enseignants d'histoire-géographie des lycées parisiens. Bien peu parmi les 900 invités avaient malheureusement fait le déplacement en ce mercredi après-midi, alors qu'ils y avaient été conviés par Jean-Pierre Lauby, Inspecteur d'Académie, plusieurs semaines auparavant! Dommage vraiment que le corps enseignant parisien ne s'intéresse pas d'avantage à ce qui concerne l'Affaire Dreyfus, l'un des événements les plus marquants de l'histoire de notre pays et partie intégrante des programmes scolaires.

Heureusement, quelques-uns avaient tout de même répondu présents (et même en provenance de l'enseignement "libre" puisqu'une professeur d'histoire de la fameuse Ecole alsacienne était présente), aux côtés d'une classe de Seconde d'Henri IV, déjà venue voir la pièce et qui a activement participé à cette confrontation.

Le débat put donc malgré tout avoir lieu. Il était animé par l'Inspecteur général de l'Education Nationale Laurent Wirth (au centre sur la photo et qui avait évidemment vu la pièce) et se révéla très riche et intéressant.

En espérant bien entendu que la dizaine de professeurs présents aura été convaincue par l'intérêt de la pièce pour les jeunes lycéens dont elle a la charge, et que nous retrouverons donc prochainement les enseignants et leurs élèves au Guichet Montparnasse!... ou pourquoi pas venir jouer dans les établissements après le 20 octobre?

David Arveiller

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