Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

vendredi 27 avril 2007

12 juillet 1906, 100 ans déjà...


Capitaine de l'Armée française dégradé en 1894 pour avoir prétendument divulgué des secrets militaires à l'Allemagne, Alfred Dreyfus sera réhabilité par la Cour de Cassation 12 ans plus tard seulement... Après avoir effectué cinq ans de bagne en Guyane, il s'était à nouveau entendu déclaré coupable de Haute Trahison en 1899, au mépris de toute vraisemblance. Toutes les preuves attestaient en effet depuis 1896 de la culpabilité d'un certain commandant Esterházy et donc de son innocence! Gracié par le président Loubet en septembre 1899 comme peut l'être un coupable, Alfred Dreyfus sera enfin complètement innocenté, réintégré en 1906 avec le grade de Chef de bataillon (commandant) et décoré de la Légion d'Honneur.
Portrait peint par Cécile Cane.

2 commentaires:

Annie Rapoport Rayski a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Annie Rapoport Rayski a dit…

Bravo David, c'est du bon travail !
J'aurais ajouté "- juillet 2006" avant : 100 ans
A bientôt
Annie