Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

jeudi 17 avril 2008

LICRA: représentation parisienne




Et voici quelques images du débat avec près de 200 collégiens et lycéens parisiens, réunis au centre Bruxelles-Wallonie (Paris IV) à l'invitation de la LICRA, débat qui suivit la représentation du 10 mars 2008. La discussion portait évidemment sur l'Affaire mais aussi sur l'écho qu'avait provoqué la pièce elle-même sur ces adolescents et leur appréhension de l'homme Dreyfus. Elle fut animée par les deux comédiens -en costumes et assis sur le décor de scène!-, Mme Garaud, enseignante d'histoire et Martine Bernheim, vice-présidente de la fédération de Paris de la Ligue et organisatrice de la Semaine contre le racisme. Et ce, en présence d'un éminent représentant du rectorat de l'Académie de Paris (partenaire de la pièce depuis 2007). Un bien joli moment!

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