Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

lundi 19 novembre 2007

International: Israël!

Le directeur du très prestigieux festival d'Israël nous avait fait l'honneur de se déplacer tout spécialement le 18 octobre dernier pour voir la pièce au Guichet Montparnasse. Il vient de nous inviter à jouer la pièce lors de la prochaine édition du Festival.

Dans le cadre de cette manifestation culturelle internationale de très haute tenue artistique, Yossi Tal-Gan nous propose donc (après avoir invité Peter Brook à représenter le théâtre français l'an dernier, excusez du peu...) de donner 2 ou 3 représentations exceptionnelles de notre Dreyfus sur la scène du MAABADA HALL (trad. "Le laboratoire", magnifique arène futuriste de 180 places située à proximité du théâtre municipal), en juin 2008. Une grande chance, donc, pour notre pièce créée il y a tout juste 3 mois dans un petit théâtre parisien!

Reste comme toujours à boucler le financement d'un tel projet (transport de l'équipe et du décor, logement, technique...), même si les comédiens joueront évidemment grâcieusement. Nos partenaires "historiques" prendront-ils la mesure de cette invitation et l'Ambassade de France sur place fera t-elle un geste pour nous permettre de concrétiser ce beau projet?

Nous vous tiendrons évidemment au courant sur ce blog dès que nous en saurons plus, mais il est certain que jouer "Dreyfus" à Jérusalem en 2008 est symbolique à plusieurs titres, en cette année du 60e anniversaire de la fondation de l'Etat et un siècle après le dénouement de l'Affaire.


Ajout du 12 mars 2008: La très discrète Fondation Sitcowsky (sous égide de la FJF) a décidé de soutenir notre projet, en acceptant de prendre en charge les frais de transport de notre petite équipe. Une première bonne nouvelle dans l'attente impatiente d'une réponse positive concernant notre demande d'aide de la part de Tobie Nathan, directeur de l'Institut français de Tel-Aviv et Conseiller culturel à l'Ambassade de France. Réponse qui tarde décidément à venir! Quant à nous... nous sommes déjà à Jérusalem...

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