Un cri d’alerte et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

En quelques secondes la vie d’un homme bascule en enfer.

De la fameuse dictée qui fut le prétexte à son arrestation à la " parade de dégradation " dans la grande cour de l'Ecole militaire ; de l'île du Diable au tristement célèbre procès de Rennes ; du mémorable
J'accuse de Zola à la réhabilitation douze longues années après son arrestation, le capitaine Dreyfus revit et tente de comprendre la catastrophe qui s'abat sur lui.

Grâce à cette démarche intellectuelle, une foi inébranlable en sa patrie et surtout une volonté de fer, il va sortir par l’intérieur de cet enfermement kafkaïen et devenir le premier acteur de sa propre réhabilitation.

Une pièce psychologique donc, pour que, selon l'expression consacrée, "
ça ne se reproduise pas". Ce cri d’alerte est aussi et surtout une invitation à la tolérance et à la fraternité.

D.A, mai 2007.

lundi 10 mai 2010

Reprise au festival d'Avignon 2013: théâtre ARTO (La Luna)



Un énième article élogieux dans le quotidien Sud-Ouest lors de la tournée 2010, un intérêt du public jamais démenti, le soutien réaffirmé de l'auteur, la  LICRA, la LDH et surtout... l'enthousiasme de revisiter ce sujet en ces temps de recrudescence de l'antisémitisme et de tentation constante de repli communautaire de nos sociétés désorientées.

Tous ces facteurs nous donnent envie de replonger dans cette aventure au prochain Avignon, au sein du complexe bien connu de 'La Luna' (nouveau théâtre 'ARTO').

Des nouvelles prochainement sur ce blog donc, chers blogueurs et spectateurs, le temps de "boucler" notre production et trouver notre nouvelle Lucie Dreyfus.

David Arveiller alias Alfred Dreyfus